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Intérêt d’une alimentation hyperprotéique dans la prévention de la maladie du greffon contre l’hôte : étude chez la souris

H. Kemp, S. Plet, F. Vandamme, L. Marousez,D. Seguy

Nutrition Clinique et Métabolisme(2023)

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摘要
Les dommages de l’épithélium digestif induits par le conditionnement myéloablatif ont un rôle prépondérant dans la physiopathologie de la maladie du greffon contre l’hôte aiguë (GvHDa) après réalisation d’une allogreffe de cellules hématopoïétiques (allo-CH). La diminution de la gravité de la GvHDa chez les patients recevant une nutrition entérale (NE) précoce en post-greffe suggère l’intérêt de renforcer la barrière intestinale dans cette situation. L’effet trophique de la NE sur l’épithélium intestinal est notamment expliqué par les protéines qu’elle contient. L’objectif était d’étudier les effets d’une alimentation hyperprotéique (HP) sur la barrière intestinale et la survenue de GvHDa dans un modèle murin d’allo-CH. À partir de j − 8 des souris femelles B6D2F1 âgées de 8 à 12 semaines recevaient une diète HP vs normoprotéique (NP) (61 % vs 16 % de protéines, isoénergétiques). Après irradiation corporelle totale avec 2 × 450 cGy à j − 1, une greffe (contenant 2 × 10ϖ lymphocytes T et 5 × 10ϖ cellules de moelle osseuse) allogénique (C57BL/6 [H-2b] → B6D2F1 [H-2b/d]) ou syngénique (B6D2F1 → B6D2F1) était réalisée à j0 avant le sacrifice à j7. À j7 les souris étaient pesées, leur consommation de la diète et leur score clinique évalués (côté 0 = pas d’anomalie à 10 = atteinte clinique sévère), la citrulline plasmatique (marqueur de masse entérocytaire) dosée et l’iléon prélevé pour étude histologique et quantification de l’apoptose (marqueur de GvHDa) et de la prolifération cellulaire dans les cryptes iléales par TUNEL et par PCNA, respectivement. Au total 36 souris ont reçu une greffe allogénique et 36 une greffe syngénique, et au sein de chaque groupe la moitié avait une diète HP, l’autre moitié une diète NP. Sous diète HP vs NP, la perte de poids était plus importante entre j − 8 et j7 (med [Q1 ; Q3]) (−22 % [−27 ; −20] vs −14 % [−17 ; −11], p < 0,0001) et le score clinique plus sévère (2 [2 ; 5] vs 1 [1 ; 2], p = 0,0005). En post-greffe on observait avec la diète HP vs NP une consommation de protéines par souris plus élevée (0,7 g/j [0,63 ; 0,83] vs 0,22 g/j [0,2 ; 0,23], p = 0,0022), mais une consommation de glucides et de la diète plus faibles : (0,17 g/j [0,15 ; 0,2] vs 0,84 g/j [0,79 ; 0,84] p = 0,0022) et (1,15 g/j [1,045 ; 1,36] vs 1,38 g/j [1,31 ; 1,46], p = 0,09). La taille des villosités, la profondeur des cryptes et le nombre de cellules caliciformes étaient comparables, mais la citrulline était plus élevée (70 mmol/L [58 ; 88] vs 47 mmol/L [37 ; 69], p = 0,04). Cette différence concernant la citrulline sous diète HP vs NP persistait après greffe allogénique (67 μmol/L [56 ; 73] vs 40 μmol/L [35 ; 50], p = 0,0026) où l’on observait moins d’apoptose (10 % [3 ; 17] vs 22 % [3 ; 28], p = 0,0012) et une corrélation inverse entre la citrulline et l’apoptose (r = 0,57, p = 0,02). Quelle que soit la diète utilisée, l’apoptose était négligeable après une greffe syngénique. La prolifération était comparable quel que soit le type de diète ou le type de greffe réalisé. L’absence d’apoptose après greffe syngénique confirme que celle constatée après greffe allogénique est liée à une GvHDa. Après greffe allogénique, la diminution de l’apoptose, l’augmentation de la citrulline et la corrélation inverse entre ces deux facteurs suggèrent que la diète HP limite la GvHDa. Paradoxalement, l’altération clinique et absence d’augmentation de la prolifération cellulaire iléale observées sous diète HP pourraient être liées à l’effet satiétogène et à la dette glucidique induite par une consommation supra-physiologique de protéines. Ces résultats devront être confirmés en utilisant une diète moins hyperprotéique, contenant 30 % de protéines.
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