AGF-WS-l0 Adenocarcinome du col versus tumeurs mesenchymateuses du col : quel est l’apport de l’IRM ?

Objectifs Le cancer du col de l’uterus est le premier cancer gynecologique de la femme. Il s’agit d’un carcinome epidermoide represente 98 % des cas. Le but de ce travail est de preciser la place de l’IRM dans le bilan d’extension pre-therapeutique et de degager certains types histologiques rares. Materiels et methodes Quatorze cas de cancer de col de l’uterus sont colleges sur une periode de 2 ans. Toutes les patientes ont beneficie d’un examen sous AG et d’une IRM pelvienne. Ces patientes ont ete operees avec examen anatomo-pathologique de la piece operatoire. Il s’agissait de carcinomes epidermoides (11 cas), d’un lymphome primitif (1 cas), d’un sarcome primitif (1 cas) et d’un carcinome a cellules claires (1 cas). Ces resultats ont ete correles a ceux de l’examen sous AG et aux constatations per-operatoires. Resultats L’IRM est la technique de choix dans le bilan d’extension du cancer du col uterin notamment pour l’evaluation de l’extension parametriale. Elle permet de preciser le stade de la maladie et d’adopter une meilleure option therapeutique. Le lymphome et le sarcome primitifs du col uterin sont des tumeurs rares (1 a 2 %). L’IRM, grâce a une bonne analyse morphologique, une meilleure caracterisation lesionnelle et en correlation avec l’examen sous AG, participe au bilan d’extension. Conclusion L’IRM permet le staging du cancer du col uterin ainsi que la caracterisation lesionnelle des tumeurs rares, notamment le lymphome et le sarcome.