Cytopathies mitochondriales au cours de l’infection par le VIH

Revue Neurologique(2008)

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摘要
Les progrès accomplis ces dernières années avec l’utilisation de trithérapies antirétrovirales puissantes permettant d’obtenir un contrôle de la réplication du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et une amélioration immunologique, ont été tempérés par la description de nouveaux effets secondaires d’incidence croissante. La toxicité mitochondriale représente un des aspects de ces toxicités à long terme des traitements antirétroviraux, le rôle des analogues nucléosidiques ayant été largement souligné. Certaines atteintes mitochondriales ont été bien identifiées, telles que pancréatites sous didanosine, neuropathies sous zalcitabine, myopathies sous zidovudine, acidoses lactiques sous stavudine. Ces atteintes mitochondriales peuvent intéresser plusieurs organes, et revêtent une symptomatologie clinique inconstante, non spécifique, parfois pauci-symptomatique malgré une atteinte métabolique avancée pouvant menacer le pronostic vital. Au-delà de l’inhibition de l’ADN polymérase gamma par les analogues nucléosidiques, avec chute de l’ADN mitochondrial au niveau de certains organes cibles, plusieurs mécanismes physiopathologiques interagissent, le rôle du VIH lui-même ainsi que le terrain génétique sous-jacent devant être mieux identifiés. Devant de tels cas, il apparaît impératif d’éviter toute toxicité cumulée. Devant les atteintes les plus graves ou dont la symptomatologie persiste, il est licite de proposer des vitamines, cofacteurs mitochondriaux ou anti-oxydants. L’avenir repose cependant sur l’utilisation d’analogues nucléosidiques puissants, moins toxiques, et sur d’autres classes médicamenteuses.
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关键词
Analogues nucléosidiques,Antirétroviraux,VIH,Toxicité mitochondriale
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