Apport Des Techniques De Quantification Automatique De La Fibrose Dans L’étude D’une Biopsie Rénale

La prévalence de l’insuffisance rénale chronique continue à augmenter dans le monde, particulièrement dans notre pays avec une augmentation consécutive de patients nécessitant un traitement de suppléance par hémodialyse, soit de façon temporaire, soit à vie en l’absence d’un projet solide de greffe rénale dans l’avenir. Cependant, l’hémodialyse ainsi que la dialyse péritonéale sont des thérapeutiques très coûteuses, très demandeuses en ressources comme l’eau et l’électricité et engendrent une grande quantité de déchets. L’objectif de notre travail est de mettre le point sur le volet écologique de la dialyse ainsi que son retentissement sur l’environnement. Il s’agit d’une étude transversale descriptive, réalisée au service de néphrologie-hémodialyse de notre CHU. Notre centre d’hémodialyse dispose de 13 générateurs avec une salle de traitement d’eau (mono-osmose). Notre consommation annuelle d’eau pour un seul générateur d’hémodialyse à raison de dix heures par jour et six jours par semaine est estimée à 93,6 m3. Le volume de la production d’eau rejetée par le système d’osmose inverse (concentrât rejeté) est de 12 m3/j (66 % du volume d’eau traité par l’osmoseur) avec des paramètres physico-chimiques et bactériologiques qui restent dans les normes de l’OMS/FAO pour éventuelle irrigation. La salle de traitement d’eau ainsi que nos 13 générateurs ont besoin de plus de 156 KW/j pour fonctionner. Les déchets générés sont d’environ 23,5 tonnes/an, classés à haut risque vu le taux élevé d’hépatite C dans notre centre (48 %) et la gravité de la flore bactériologique que nous avons identifié dans le dialysat post-générateur jeté directement dans les égouts. Nos ressources naturelles sont précieuses surtout que nous sommes parmi les pays du monde exposés à une pénurie d’eau dans un avenir prochain (Haut-Commissariat des eaux et forêts et à la désertification du Maroc, 2009), ce qui nous pousse à développer de nouveaux programmes de recyclage des déchets et du concentrât rejeté afin de pouvoir les réutiliser dans divers domaines (irrigation, arrosage, sanitaire, stérilisation des instruments chirurgicaux) et à encourager l’utilisation d’énergie solaire surtout dans un pays ensoleillé comme le nôtre.The prevalence of chronic kidney disease continues to increase worldwide, especially in our country with a consequent increase in patients requiring renal replacement therapy by hemodialysis, either temporarily or for life in the absence of a solid draft kidney transplant in the future. However, hemodialysis and peritoneal dialysis treatment are very expensive, very demanding in resources such as water and electricity and generate a large amount of waste. The objective of our work is to put the item in the environmental aspects of dialysis and its impact on the environment. This is a descriptive cross-sectional study conducted in the department of nephrology dialysis. Our hemodialysis center has 13 generators with a private water treatment (mono osmosis). Our annual water consumption for a single hemodialysis generator for 10 hours per day and 6 days per week is estimated at 93.6 m3. The production volume of water discharged from the reverse osmosis system (concentrate rejected) is 12 m3/day (66% of the volume of water treated by reverse osmosis) with physico-chemical and bacteriological parameters remaining in the standards of WHO/FAO irrigation potential. The living water treatment as well as our 13 generators need more than 156 KW/day for work. The waste generated is about 23.5 tons/year, classified as high risk because of the high rates of hepatitis C in our center (48%) and severity of bacterial flora that we have identified in the post-generator dialysate thrown directly into sewers. Our natural resources are valuable especially that we are among the world exposed to water shortages in the near future (Haut-Commissariat des eaux et forêts et à la désertification du Maroc, 2009), which leads us to develop new programs to recycle waste and rejected in order to concentrate the reuse in various areas (irrigation, watering, sanitation, sterilization of surgical instruments), and to encourage the use of solar energy especially in a sunny country like ours.