Troubles Cognitifs Dans La Maladie De Parkinson Idiopathique : À Propos De 11 Cas

Dans la MPI, les troubles cognitifs sont discrets et présents dès l’apparition des troubles moteurs, voire même les précèdent. Les fonctions exécutives sont les plus concernées. Déterminer la prévalence et le choix des tests cognitifs dans la maladie de Parkinson. Évaluer la relation entre la sévérité des troubles cognitifs, l’état moteur, l’âge de début et la durée d’évolution de la MPI. Étude prospective réalisée au service de neurologie du CHU de Constantine durant le mois d’octobre 2015. Onze patients inclus : 4 femmes et 7 hommes parkinsoniens évoluant depuis 6 ans en moyenne. Les échelles suivantes ont été utilisées : MMSE, MMP, MATTIS, MoCA, BREF, test d’Isaac, fluence verbale lexicale et catégorielle, 5 mots de Dubois, test de l’Horloge, TMT-A et B, et le MDS-UPDRS et le 4IADL. Le MATTIS le MMSE n’étaient touchés que chez 2 patients. Dans le BREF, l’inhibition était altérée chez 7 patients et la fluence verbale lexicale chez 10, le MoCA est altéré chez 10 patients, le MMP chez 7, l’IADL chez 2, les 5 mots de Dubois chez 5, le test de l’horloge chez 9, le TMT A chez 4, TMT B chez 3. Il n’y a pas de corrélation entre le MMSE, le MATTIS et les troubles cognitifs légers. Le MoCA, la fluence verbale lexicale et le test de l’horloge sont les 3 tests les plus touchés. Le début tardif de la maladie concorde avec la sévérité des troubles cognitifs. Le MoCA et le MDS-UPDRS évoluent parallèlement à la durée d’évolution de la maladie. Les troubles cognitifs dans la maladie de Parkinson sont fréquents, leur recherche doit faire partie du bilan neurologique de base. Le MoCA s’avère le plus spécifique.