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Analyses Sanguines De Confirmation Lors De Contrôles Routiers En Belgique : Apport Du Screening Toxicologique Par UPLC-QTOF Et Comparaison Avec Les Procédures Françaises

Toxicologie analytique et clinique/Annales de toxicologie analytique(2016)

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摘要
En Belgique comme en France, la procédure analytique réprimant la conduite automobile sous-stupéfiants consiste en un dépistage salivaire suivi d’une confirmation sanguine par chromatographie couplée à la spectrométrie de masse. De janvier à mars 2015, 257 prélèvements sanguins ont été collectés dans trois zones géographiques (Mons, Malines et Turnhout), dans le cadre de contrôles routiers inopinés, puis analysés et interprétés selon la procédure et la législation belge en vigueur. Les objectifs de cette étude sont (i) d’analyser à nouveau ces échantillons (confirmation de stupéfiants) et d’interpréter les résultats selon les procédures françaises et (ii) de procéder à une analyse complémentaire de ces échantillons afin de dresser un bilan plus exhaustif des xénobiotiques consommés. (i) La recherche de stupéfiants est réalisée par une méthode accréditée selon la norme ISO 15189 [1]. Après ajout d’étalons internes et déprotéinisation, cette analyse est effectuée en mode Multi-Reaction Monitoring (MRM) par UPLC-MS/MS (XEVO TQS), après séparation par une colonne Acquity™ UPLC BEH C18 (Waters). (ii) Au total, 100 μL de solution d’étalons internes et 400 μL de solution d’acide sulfosalicylique à 3 % sont ajoutés à 100 μL de plasma fluoré. L’extraction du surnageant s’effectue en ligne (OASIS® HLB, Waters) et la séparation chromatographique se fait par une colonne Acquity™ UPLC HSS C18 (Waters). La détection est réalisée en mode MSe (électrospray positif) à l’aide d’un Xevo-G2 XS QTOF. (i) La présence de stupéfiants dans le sang a été confirmée dans 98,4 % (253/257) des échantillons. Les 4 dépistages salivaires faussement positifs impliquaient la présence de cocaïne. (ii) Le screening sanguin sur Xevo-G2 XS QTOF a mis en évidence la présence d’une dizaine de nouveaux produits de synthèse (NPS) dans 13 échantillons, dont du 5-MeoDalt dans un des échantillons faussement positifs à la cocaïne. Par ailleurs, des principes actifs (ou métabolites) de médicaments psychoactifs, certains étant connus pour leur risque d’usage détourné, ont été identifiés dans environ 15 % des échantillons. (i) L’application de la législation belge, qui fixe une liste de molécules à rechercher avec un seuil de positivité, avait confirmé la présence de produits stupéfiants dans 90,7 % (233/257) des échantillons. Cette différence de résultats entre la France et la Belgique illustre le défaut d’harmonisation entre les pays européens en matière de contrôle routier vis-à-vis des stupéfiants, s’expliquant notamment par des politiques différentes dans le cadre de la sécurité routière (aspect préventif ou répressif). (ii) Seule, 5 % des conducteurs contrôlés avaient consommé au moins un NPS. Cette consommation serait passée inaperçue si ces conducteurs n’avaient pas également consommé un stupéfiant « classique » positivant le dépistage salivaire. Ces résultats démontrent la réalité de la consommation de NPS en Belgique, mais aussi l’efficacité du screening toxicologique par la technologie QTOF pour les déceler [2].
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