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Pneumocystose En Médecine Interne En Dehors D’une Co-Infection Par Le VIH

˜La œRevue de médecine interne(2017)

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摘要
La pneumocystose est une forme de pneumopathie causée par le micro-organisme pneumocystis jiroveci (anciennement appelé Pneumocystis carinii). C’est une infection opportuniste. Cet agent pathogène est spécifique des êtres humains. L’infestation à P. jiroveci est très courante dans la population générale, de l’ordre de 70 %, mais ne conduit à une maladie pulmonaire que lorsque le taux de lymphocytes T CD4 circulants est inférieur à 200/mm3. L’utilisation en médecine interne des corticoïdes et autres immunosuppresseurs expose à une augmentation de l’incidence des pneumocystoses chez les patients non infectés par le VIH. On se propose de faire une revue épidémiologique des cas de pneumocystoses, survenus en dehors d’un contexte d’infection par le VIH, dans les différents services de médecine interne du CHU d’Aix-Marseille. On s’intéressera plus particulièrement à l’impact des traitements immunosuppresseurs et à la durée entre l’instauration de ces traitements et la survenue d’une pneumocystose au sein de la population étudiée. Il s’agit d’une étude rétrospective s’étalant sur 7 ans incluant tous les cas de pneumocystoses avérés entre juillet 2010 et juillet 2017. Le diagnostic repose sur la mise en évidence directe de Pneumocystis jirovecii dans un liquide de lavage bronchoalvéolaire ou lors d’une biopsie bronchique ou par immunofluorescence, histochimie, ou par PCR. Les patients avec des sérologies VIH positives étaient exclus. On classe les patients selon leur âge, les pathologies justifiant la prise en charge en médecine interne, les traitements immunosuppresseurs instaurés et la durée du traitement immunosuppresseur. On a inclu 47 patients, 30 hommes et 17 femmes entre juillet 2010 et juillet 2017. L’âge moyen était de 61 ans. Vingt-cinq patients ont dû être hospitalisés en réanimation. Sept patients sont décédés de la pneumocytose, 4 autres sont décédés de causes infectieuses autres que la pneumocystose. Les traitements immunosuppresseurs principalement rencontrés lors du diagnostic étaient les corticoïdes (44 %) d’une durée allant de 3 mois à 10 ans, le méthotrexate (19 %), le cyclophosphamide (19 %), le mycophénolate mofétil (31 %). On retrouve également le rituximab (19 %) associé la plupart du temps à une corticothérapie. Les principales indications rencontrées étaient la polyarthrite rhumatoïde, des LEAD, des hémopathies et des greffes rénales et la maladie de Wegener, et d’autres vascularites. Dans 32 cas le traitement a été interrompu, 13 autres patients n’étaient déjà plus sous traitement lors de la survenue de la pneumocystose. L’utilisation en médecine interne des corticoïdes, chimiothérapies et autres immunosuppresseurs a conduit à une augmentation de l’incidence de pneumopathies à P. jirovecii chez les patients non infectés par le VIH. Il semble qu’une meilleure connaissance des patients à risque, ainsi que de la durée et du type de traitements immunosuppresseurs, en particulier des corticoïdes, permettrait d’améliorer la prévention de ces infections en mettant en place une codification d’un traitement prophylactique efficace chez les patients immunodéprimés.
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