Le diagnostic pré-implantatoire couplé au typage HLA : l’expérience française

Bulletin de l'Académie Nationale de Médecine(2011)

引用 2|浏览19
暂无评分
摘要
Umut-Talha, bébé « espoir » du centre parisien de diagnostic préimplantatoire, est né à l’hôpital Antoine-Béclère de Clamart le 26 janvier 2011. Sa naissance a ranimé le débat autour du double DPI. Ce dernier, autorisé en France depuis 2006, permet à des couples dont un premier enfant est atteint d’une maladie génétique grave et incurable et dont le pronostic peut être significativement amélioré par une greffe de moelle (ou de sang de cordon), de recourir à un DPI dans le but de sélectionner un embryon sain et présentant des caractéristiques tissulaires compatibles avec leur aîné malade. Cette compatibilité HLA est recherchée afin que l’enfant, une fois né, puisse être un donneur éventuel de sang de cordon. La technique de double DPI est particulièrement lourde et reste confrontée à des chances de succès qui sont faibles. Cette pratique est strictement encadrée en France, chaque couple devant obtenir une autorisation nominative de l’Agence de la biomédecine. Dans notre expérience, le désir d’enfant de ces couples demeure au premier plan comme en atteste le grand nombre de grossesses spontanées avant toute tentative de DPI (25 % des couples). De la même façon, la majorité des couples a demandé un transfert embryonnaire même lorsqu’il n’y avait pas d’embryons compatibles (50 % des transferts réalisés). La polémique née autour de cette pratique a pourtant de nouveau enflé, ces derniers jours, autour des concepts de « bébé médicament » ou « bébé du double espoir », et avec elle le débat concernant la procréation à des fins instrumentales.
更多
查看译文
关键词
Antigenes Hla,Typage Moleculaire,Diagnostic Preimplantatoire,Transfert D’Embryon,Éthique
AI 理解论文
溯源树
样例
生成溯源树,研究论文发展脉络
Chat Paper
正在生成论文摘要