Impact du diagnostic des pneumopathies aiguës communautaires par PCR multiplex sur la prescription antibiotique en réanimation

M. Giry,D. Boyer,M. Etienne, M. Gueudin,D. Carpentier, S. Grange, C. Girault,F. Tamion, G. Beduneau

Medecine Et Maladies Infectieuses(2020)

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摘要
Introduction Cause principale d’admission en reanimation pour infection communautaire, la pneumopathie aigue communautaire (PAC) impose du fait de sa gravite immediate une antibiotherapie a large spectre. La recherche de l’etiologie peut desormais etre etendue dans une approche syndromique par PCR multiplex apportant une reponse en 24 h au clinicien. D’ou, notre objectif d’evaluer l’impact de la PCR multiplex sur la prescription antibiotique chez les patients hospitalises en reanimation pour une PAC severe. Materiels et methodes Etude retrospective (novembre 2016/decembre 2017) menee dans une reanimation medicale accueillant environ 1000 patients par an. Les patients inclus etaient ceux ayant un diagnostic de PAC et une PCR multiplex (Eplex [Genmark], recherchant 9 virus et 3 bacteries) a partir de prelevements nasopharynges preleves dans les 72 h suivant l’admission en reanimation. L’analyse etait ensuite menee en comparant les PAC d’etiologie virale (groupe 1) et les autres PAC d’etiologie bacterienne, mixte ou indeterminee (groupe 2) a partir des resultats de l’ensemble des explorations etiologiques (Eplex, antigenuries, cultures…). Le t-test non parametrique de Welch et le test exact de Fischer ont ete utilises pour les statistiques. Resultats Parmi les 223 patients ayant eu une PCR multiplex, 75 avaient une PAC et ont ete analyses. Les patients inclus avaient les caracteristiques suivantes : âge 60 ± 17  ans , 39 hommes (52 %), score IGSII 41 ± 19, duree de sejour en reanimation 9,1 ± 8,7 jours, mortalite 15 % (11 patients). L’Eplex etait positive pour 43 % des cas (soit 32 patients), isolant un pathogene dans 40 % des cas (30 patients) et au moins deux pathogenes dans 3 % des cas (2 patients). Une co-infection bacterienne et virale etait retrouvee chez 16 patients (21,5 %). Les principaux pathogenes etaient le Streptococcus pneumoniae (n = 19, 40 %), l’Haemophilius influenzae (n = 7, 9 %), les Myxovirus influenzae A (n = 9, 27 %) et parainfluenzae (n = 6, 18 %) et le Rhinovirus (n = 8, 24 %). La bitherapie initiale la plus frequente (44 patients, 59 %) etait l’association cephalosporine de 3e generation IV et macrolide. Le principal traitement de desescalade etait l’amoxicilline–acide clavulanique (14 patients, 19 %) sans difference statistiquement significative entre les groupes (6 patients vs 8 patients, p = 0,06). La duree d’antibiotherapie en reanimation etait statistiquement plus courte dans le groupe 1 que le groupe 2 (4,1 jours vs 6,4 jours, p  Conclusion Le bilan diagnostique des PAC en reanimation par PCR multiplex permet de reduire la duree d’antibiotherapie au cours du sejour en reanimation. Une validation prospective de cette strategie s’impose pour confirmer ce resultat et verifier que la severite initiale des PAC en reanimation n’impose pas de prolonger les durees de traitement.
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