Description de la dermatite atopique de l’adulte, résultats de la cohorte DAPHNE

Caroline Jacobzone Leveque,Ziad Reguiai,Anne Claire Fougerousse,François Maccari,Antoine Badaoui,Eric Esteve,Jean-Luc Perrot, Domitille Thomas Beaulieu,Edouard Begon, J. Delaunay,Michelle Pillette Delarue,Nicole Jouan,Marie Jachiet,Valérie Pallure,Nathalie Beneton, J. Parier,Laurent Misery, C. Fite, Catherine Goujon Henry,Dominique Lons Danic, Magali Bourrel, Laure Mery,Claire Abasq, Claire Alice de Salins, Charlotte Lepelley,Emmanuel Mahé, Gem Reso

Annales de dermatologie et de vénéréologie, FMC(2021)

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摘要
La dermatite atopique (DA) est une dermatose inflammatoire chronique fréquente bien connue chez l’enfant; sa prévalence est de l’ordre de 10 à 25 %. En France, selon Objectifs Peau [SFD 2017] ce sont 2,5 millions de français de 15 ans et plus qui seraient atteints de DA [4,65 %]. Chez l’adulte, les présentations cliniques peuvent être trompeuses et variables au fil du temps chez un même individu. Étude multicentrique transversale en vie réelle, sans modification de prise en charge dont l’objectif était de décrire les caractéristiques cliniques et épidémiologiques de la DA de l’adulte. Les patients adultes atteints de DA étaient inclus consécutivement à l’issue d’une consultation spontanée. Les données étaient rapportées par le dermatologue en charge du sujet. Nous présentons les résultats issus des données obtenues entre décembre 2018 et mars 2020. 30 dermatologues hospitaliers et libéraux français avaient inclus 816 patients. Il y avait plus de femmes [55,4%]. L’âge moyen au moment de l’inclusion était de 36,9 ans. 25,1 % des patients avaient débuté leur DA à l’âge adulte. On notait un début précoce avant l’âge de 2 ans chez 45,1 %. Une évolution biphasique (début dans l’enfance, rémission complète et réapparition à l’âge adulte) était rapportée chez 32,8 % des patients. Les comorbidités atopiques associées étaient la rhinite saisonnière (48,1 %), l’asthme (43,2 %), la conjonctivite allergique (33,2 %) et les allergies alimentaires (20,1 %). On notait des troubles anxieux et syndrome dépressifs chez respectivement 16,4 % et 10,1 % des patients. 30,3 % des patients avaient eu recours aux médecines alternatives et 48,9% avaient consulté un allergologue à l’âge adulte. La sévérité de la maladie à l’inclusion était élevée (IGA moyen à 2,7). La répartition des formes phénotypique était la suivante : forme clinique dite « classique » (zones bastions atteintes, sans localisations prédominantes) chez 44,6% des individus suivie de la forme « tête et cou » (20,1 %) ; viennent ensuite par ordre de fréquence l’eczéma chronique des mains (13,3 %), l’eczéma nummulaire (8,2 %), l’érythrodermie (4,5 %), le prurigo (4,2 %), la dyshidrose (4,1 %) et l’eczéma craquelé (1,1 %). Les résultats de l’étude DAPHNE montrent l’hétérogénéité de la dermatite atopique de l’adulte avec des phénotypes et évolution variables. Contrairement aux données précédentes de la littérature trouvant environ 12% d’évolution biphasique de la DA, nous notons plus de formes récidivantes. Les formes d’apparition tardive sont moins fréquentes (25 % versus 20/40 %). Les formes classiques, « tête et cou » et eczéma chronique des mains sont les plus représentées. La relative sévérité de la DA au moment de l’inclusion peut être lié à un biais de recrutement plus hospitalier que libéral. Il s’agit de la première étude en vie réelle de description de la dermatite atopique de l’adulte en France fait par des dermatologues.
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Dermatite atopique,Épidémiologie
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