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Devenir Des Patients Hospitalisés En Soins Critiques Pour Infection À SARS-COV2 : Évaluation Standardisée Des Séquelles À 6–9 Mois

˜La œRevue de médecine interne(2022)

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摘要
Identifié en Chine en décembre 2019, le Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 ( SARS-COV2) s’est rapidement propagé au niveau mondial. Si les études se sont initialement concentrées sur la prise en charge de la phase aiguë de la COrona VIrus Disease (COVID), l’objectif de ce travail est de s’intéresser aux conséquences à distance d’une hospitalisation pour COVID sévère. Nous avons réalisé une étude prospective, monocentrique, incluant des patients 6 à 9 mois après leur hospitalisation en soins critiques (soins intensifs ou réanimation) pour une infection confirmée à SARS-COV2. Les patients étaient évalués au cours d’une hospitalisation de jour en médecine interne. L’entretien débutait par un recueil des antécédents du patient, des évènements et des symptômes post-COVID. L’examinateur procédait ensuite à un examen clinique détaillé et un test de marche des 6 minutes (TM6). Les patients réalisaient de manière systématique des explorations fonctionnelles respiratoires (EFR), une tomodensitométrie (TDM) thoracique non injectée, une échographie cardiaque trans-thoracique (ETT), et un bilan biologique complet. Une batterie de tests était réalisée, explorant la qualité de vie et les séquelles psychologiques. Quatre-vingt-six patients, dont 71 (82,6 %) hommes, d’âge médian 65,8 ans (56,7;72,4), ont été évalués dans un délai moyen de 7 mois (min 3,4; max 14,9). L’hypertension artérielle (46,5 %), le diabète (34,9 %) et la dyslipidémie (39,5 %) étaient les antécédents médicaux les plus représentés. Douze (14,0 %) patients avaient une pathologie pulmonaire sous-jacente, principalement une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). L’indice de comorbidités de Charlson médian était de 1 (0,0; 2,0). La durée médiane du séjour en soins critiques était de 10,0 (6,0;17,0) jours. Cinquante-quatre (62,8 %) patients ont eu une ventilation invasive et 67 (77,9 %) patients ont reçu un traitement par corticothérapie. Cinquante-sept (71,3 %) patients ont présenté une asthénie post-COVID, 39 (48,1 %) une faiblesse musculaire, 30 (36,6 %) des arthralgies. Quinze patients ont développé un déséquilibre du diabète et 9 un déséquilibre de la pression artérielle. Dix-sept (21,3 %) patients avaient une distance au TM6 < 80 % de la théorique. Quarante-six patients53,5 %) avaient un score de dyspnée Medical Reaserch Council (MRC) de 0 et 24 (27,9 %) avaient un score MRC de 1. Treize (15,5 %) patients avaient une auscultation anormale à type de crépitants secs des bases. Cinquante-deux (64,2 %) patients ont présenté un déficit de la diffusion du CO défini par une DLCO < 80 % et 16 (19,8 %) avaient une DLCO < 60 %. Le scanner thoracique montrait chez 35 (40,7 %) patients des lésions de verre dépoli et 18 (21,7 %) de la fibrose. Trente-deux patients (37,6 %) avaient un score PHQ-9 significatif pour une dépression, 20 (23,5 %) un score GAD-7 significatif pour un trouble anxieux et 8 (9,4 %) patients avaient un score PCL5 supérieur au seuil évoquant un état de stress post-traumatique. Le niveau de qualité de vie à distance de l’épisode aigu était satisfaisant avec une médiane de l’EQ-5D-3L à 0,89 (0,64;1,00). En analyse univariée, la fibrose sur le scanner de réévaluation et une DLCO < 60 % étaient associées à la durée du séjour en soins critiques et au niveau maximal de CRP pendant l’épisode aigu. En analyse multivariée, la fibrose et la DLCO étaient associées à la durée de séjour. En analyse uni et multivariée, le PHQ-9 et le GAD-7 étaient associés au sexe féminin. À ce jour, rares sont les études qui ont étudié de manière systématisée les séquelles somatiques et psychologiques à long terme de la COVID chez les patients qui ont été pris en charge en soins critiques. Conformément à la littérature, la diminution de la DLCO est l’anomalie la plus fréquemment retrouvée aux EFR, les plages de verre dépoli persistent sur le scanner et des lésions fibrotiques sont retrouvées chez plus d’un patient sur 5 [1] , [2] . Ces anomalies contrastent avec une plainte respiratoire modérée et un examen clinique rassurant. Les symptômes généraux (asthénie, faiblesse musculaire et arthralgies) sont au cœur de la plainte fonctionnelle. Les déséquilibres de la tension artérielle et du diabète observés justifient un suivi accru des pathologies chroniques au décours de l’épisode aigu. Enfin, nous avons noté une prévalence plus importante des troubles psychologiques que celles relevées rétrospectivement (dossier informatisé) dans une autre étude [3] , renforçant, selon nous, la nécessité d’un dépistage systématique des troubles psychiatriques. De nombreux patients présentent des séquelles à distance d’une COVID sévère nous incitant à un dépistage systématique afin de proposer une prise en charge adaptée.
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