Inhibiteurs de JAK et risque de cancer

Revue du Rhumatisme(2022)

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摘要
Introduction Récemment, des inquiétudes ont été exprimées au sujet du risque de cancers avec les inhibiteurs de JAK (JAKi). Les patients recrutés dans les essais cliniques n’étant pas représentatifs de tous les patients susceptibles de recevoir des JAKi, il est peu probable que les données issues de ces essais apportent des réponses définitives. L’impact réel des JAKi, en vraie vie, sur la survenue de cancers n’est pas connu. L’objectif de cette étude était d’évaluer le risque de cancer lors d’un traitement par JAKi en situation réelle de soins. Matériels et méthodes Une analyse de cohorte avec appariement sur un score de propension a été réalisée à partir des données du « Système National des Données de Santé » (SNDS). Le SNDS comprend toutes les données individuelles anonymisées dont les données sociodémographiques, les soins médicaux dispensés en ambulatoire, les résumés de sortie d’hôpital et les affections de longue durée. Parmi tous les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde entre le 1er novembre 2017 et le 30 juin 2019, les patients nouvellement traités par JAKi ou par anti-tumour necrosis factor (anti-TNFα) ont été inclus (absence de toute dispensation de JAKi ou anti-TNFα l’année précédente). La première délivrance de JAKi ou anti-TNFα constituait la date index et les événements cancéreux ont été identifiés au moins 6 mois après la date index. Ensuite, un modèle de régression de Cox stratifié sur le score de propension et ajusté sur les covariables qui restaient déséquilibrées après l’appariement par score de propension (différence standardisée>0,1) a été réalisé. Résultats Au total, 3132 (67,4 % des patients identifiés) patients traités par JAKi ont été appariés à 3132 (55,2 %) patients traités par anti-TNFα. Après l’appariement, toutes les caractéristiques d’intérêt étaient bien équilibrées entre les deux groupes. Parmi l’ensemble de la population appariée, 64 (1,0 %) patients avaient un diagnostic de cancer, 25 (0,8 %) traités par JAKi, (principalement mélanome [n=7, 28,0 %], cancer du poumon [n=5, 20,0 %] et cancer du sein [n=5, 20,0 %]) et 39 (1,3 %) traités par anti-TNFα (principalement cancer hématologique [n=12, 30,8 %], cancer de la prostate [n=5, 12,8 %], mélanome [n=4, 10,3 %] et cancer du pancréas [n=4, 10,3 %]). Le délai médian de survenue était de 12,6 mois IIQ [9,8–13,8] pour les patients traités par JAKi et de 10,3 mois IIQ [7,7–13,6] pour les patients traités par anti-TNFα. Dans les analyses multivariées, nous n’avons pas trouvé de différence significative entre les patients traités par JAKi et ceux traités par anti-TNFα (HR : 0,71, IC95 % : 0,43–1,18). Conclusion Dans cette étude réalisée sur la population française, l’exposition aux JAKi n’était pas associée à un risque de cancer par rapport à l’exposition aux anti-TNFα.
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