Impact de la phase d'instauration orale et de l'IMC sur la concentration de cabotegravir chez les patients initiant un traitement par cabotegravir et rilpivirine de longue durée d'action

E. Rubenstein, M. Diemer,L. Goldwirt,C. Lascoux-Combe, M. Lafaurie,P. Sellier, L. Deville,ML. Chaix,C. Delaugerre,JM. Molina

Médecine et Maladies Infectieuses Formation(2023)

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摘要
Les paramètres pharmacocinétiques du cabotegravir et de la rilpivirine injectables sont peu connus, malgré leur impact sur le risque d'échec virologique. L'objectif était de déterminer les concentrations résiduelles de cabotegravir et rilpivirine chez les patients initiant ce traitement, et les facteurs de risque pour des concentrations basses. Nous avons inclus de façon prospective tous les patients débutant un traitement par cabotegravir et rilpivirine injectables dans deux hôpitaux universitaires. Pour être éligibles, les patients devaient avoir une charge virale VIH < 50 copies/mL depuis au moins 6 mois, ne pas avoir de résistance majeure aux INI ou INNTI (sauf K103N), et être immunisés contre le virus de l'hépatite B. Une phase d'instauration orale (cabotegravir 30 mg et rilpivirine 25 mg par jour durant 4 semaines) était réalisée dans un seul centre, et les injections intramusculaires de cabotegravir 600 mg et rilpivirine 900 mg étaient administrées à la première visite, à 4 et à 12 semaines, avec dosage de la charge virale VIH et des taux plasmatiques résiduels de cabotegravir et rilpivirine. Une concentration basse était définie à 1120 ng/mL pour le cabotegravir et 32 ng/mL pour la rilpivirine (premiers quartiles dans les essais), et nous avons étudié l'impact de l'âge, du sexe, de l'origine, de l'IMC et de la phase d'instauration orale sur le risque d'avoir un taux bas. Du 1er mars 2022 au 31 janvier 2023, 58 patients ont été inclus, avec 51 hommes (87.9%), et un âge médian de 31 ans. La plupart (43, 74.1%) étaient des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, 13 (22.4%) étaient hétérosexuels et 2 (3.4%) avaient une toxicomanie intraveineuse. Cinq (8.6%) avaient un IMC ≥30 kg/m2. La plupart (35, 60.3%) avait un sous-type viral B et 2 (3.4%) avaient un sous-type à risque d'échec (A1). La durée médiane d'indétectabilité du VIH était de 8 ans et le taux médian de CD4 était 694/mm3. Avec un suivi médian à 36 semaines, nous avons observé un échec (1.7%), deux arrêts pour douleur (3.4%), et un décès (1.7%) non lié au traitement. Les taux résiduels médians de cabotegravir étaient 976 ng/mL (IQR 706 – 1434) à S4 et 701 ng/mL (IQR 440 – 1087) à S12, avec respectivement 35 (60.3%) et 43/56 (76.8%) patients sous le seuil de 1120ng/mL. Les taux résiduels médians de rilpivirine étaient 48 ng/mL (IQR 29 – 66) à S4 et 43 ng/mL (IQR 32 – 55) à S12, avec respectivement 16 (27.6%) et 15/56 (26.8%) patients sous le seuil de 32 ng/mL. Les facteurs de risque identifiés pour une concentration basse de cabotegravir étaient l'IMC (p=0.009 à S4) et la phase d'instauration orale (p=0.02 à S4, p=0.03 à S12), aucun n'était significatif pour la rilpivirine. Le patient en échec (charge virale VIH à 2820 copies/mL à S4) n'avait pas de mutation de résistance mais un IMC à 29.4 kg/m2, et des taux de cabotegravir et rilpivirine respectivement à 28 et 701 ng/mL à S4. Devant le risque de concentration faible de cabotegravir, nos données sont en faveur d'une phase d'instauration orale, en particulier chez les patients avec un IMC ≥30 kg/m2. Aucun lien d'intérêt
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